++Daudelin++

Bateau ivre

Nature morte

Nature morte

Odalisque

Nu de dos

Colère

Nature morte à l'ananas

Réactions des critiques

Imagination de Daudelin

DAUDELIN 1945

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<strong>Bateau ivre</strong><BR>1943<BR>Huile sur contreplaqué<BR>37,5 x 45,5 cm<BR>Photo : MACM<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Nature morte</strong><BR>1944<BR>Huile sur toile<BR>56,2 x 58,8 cm<BR>Photo : Musée national des beaux-arts du Québec : Patrick Altman<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Nature morte</strong><BR>1944<BR>Huile sur toile<BR>50,8 x 71,5 cm<BR>Photo : Musée national des beaux-arts du Québec : Jean-Guy Kérouac<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Odalisque</strong><BR>1945<BR>Huile sur toile<BR>68 x 120 cm<BR>Photo : <BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Nu de dos</strong><BR>1939<BR>gouache sur papier<BR>39 x 34,7 cm<BR>Photo : Musée national des beaux-arts du Québec : Patrick Altman<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Colère</strong><BR>1942<BR>Gouache et grattage sur papier<BR>36,2 X 25 cm<BR>Photo : Musée national des beaux-arts du Québec : Jean-Guy Kérouac<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Nature morte à l'ananas</strong><BR>1944<BR><BR><BR>Photo : Musée national des beaux-arts du Québec<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Réactions des critiques</strong><BR><i>Exposition au Collège Saint-Laurent</i><br><BR><BR><p>
<strong>Exposition au Collège Saint-Laurent</strong></p>
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Du 3 au 12 mars 1945</p>
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Dans le cadre d’une exposition de gouaches et de sculptures tenue à la galerie Nova et Vetera du Collège Saint-Laurent en 1964, Gérard Lavallée, alors responsable des lieux, écrivait ceci à propos de l’exposition présentée dans ces mêmes murs presque vingt ans plus tôt.</p>
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« En 1945, à l’occasion de leur fête patronale, les étudiants en philosophie avaient invité un jeune artiste de 25 ans à venir exposer ses œuvres dans le hall d’honneur du collège. Alors étudiant au collège, je pus me rendre compte de l’intérêt que cette exposition suscita comme des « passions » qu’elle déchaîna ! Les journaux de l’époque publièrent des critiques en général très sympathiques sinon enthousiastes : on peut en lire deux qui sont épinglées à l’entrée de la galerie. Par ailleurs, je me rappelle un professeur d’anglais — de la même époque — qui ne ménagea pas ses sarcasmes à l’endroit de l’artiste et de ses œuvres ; en français, toutefois, afin d’utiliser le vocabulaire adéquat. »</p>
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La critique semble en effet apprécier le travail du peintre Daudelin. Dès les premières lignes de son article, Éloi de Grandmont annonce ses couleurs : « La quantité et la qualité des toiles exposées placent ce jeune peintre aux premiers rangs de la future peinture canadienne. » Puis, il continue en disant : « Les principales qualités de ces tableaux sont, à mon avis, la qualité de leur construction, la finesse mais surtout la force de leur dessin. » Pierre Dax et Charles Doyon s’entendent également pour dire que, même à ce jeune âge, Daudelin ne manque pas de maturité. Pierre Dax parle de ses talents de coloriste : « Enfin, en 1943 commence cette magnifique collection de natures mortes qui nous font connaître Daudelin comme un de nos meilleurs coloristes. La richesse des tons s’allie bien à la composition harmonieuse empreinte de grande poésie. Ces natures mortes font preuve d’un métier très sûr. » De son côté, Charles Doyon souligne l’originalité de l’approche de l’artiste : « Par leur composition et leur écriture, les abstractions de Daudelin dérivent de la spontanéité de Borduas, mais là s’arrête le rapprochement. Par l’élan qu’il leur communique et par la pâte qui les désagrège, ces virevoltes sont de chatoyantes variations. »</p>
<p><strong>... à suivre dans la borne <em>Imagination de Daudelin</em></strong></p>
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<strong>Imagination de Daudelin</strong><BR><i>Exposition au Collège Saint-Laurent</i><br><BR><BR><p>
Nous comprenons à la lecture du texte de Maurice Gagnon paraissant dans le catalogue de l’exposition que l’historien de l’art partage l’opinion de la critique : « Parmi les jeunes peintres, il y en a de ceux qui ont produit davantage. J’entends par là qu’il a fourni un effort soutenu d’une production de qualité. » Rappelons ici que Maurice Gagnon, qui a enseigné à Daudelin à l’École du meuble de Montréal, a suivi de près l’évolution du peintre. C’est d’ailleurs à lui que nous devons l’organisation de la première exposition de l’artiste à Granby deux ans plus tôt. Si les critiques ont parlé de la construction et de la composition de ses tableaux, Gagnon choisit plutôt de saluer l’imagination de Daudelin : « Peintre inventif, d’une imagination débordante, trouvant toujours quelque chose de neuf à extérioriser, et cela en surabondance même, Daudelin rappelle la nature et son <strong>fouillis </strong>admirable. Son instinct, sa spontanéité met en beaucoup de ses œuvres un ordre dense, comme le fait la nature encore. »</p>
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Cette exposition, qu’on qualifia de rétrospective, regroupait plus de 75 œuvres. La plus ancienne remontait à l’année 1930, au moment où l’artiste en devenir n’avait que dix ans. Parmi ces huiles, aquarelles, pastels, gouaches et dessins de petit format, 30 œuvres provenaient de collections privées, dont la première à être probablement vendue par le peintre alors âgé de 24 ans, une gouache intitulée <em>Bretonne</em> datée de 1935.</p><BR><BR>

<strong>DAUDELIN 1945</strong><BR>1945<BR><BR><BR>Photo : <BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC