++Daudelin++

Entre-mer

Les faucheux

Nature morte

Passage

Introduction

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<strong>Entre-mer</strong><BR>1989<BR>Huile et aquarelle sur papier<BR>66 x 52 cm<BR>Photo : Collections de l’Université Laval<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Les faucheux</strong><BR>1993<BR>Encre sur papier<BR>76 x 57 cm<BR>Photo : Collections de l’Université Laval<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Nature morte</strong><BR>1958<BR>Dessin<BR>76 x 56 cm<BR>Photo : Collections de l’Université Laval<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Passage</strong><BR>1989<BR>Huile sur papier<BR><BR>Photo : Collections de l’Université Laval<BR><br><br>© Succession Charles Daudelin /SODRAC

<strong>Introduction</strong><BR><i>Collections de l’Université Laval</i><br><BR>Huile sur papier<BR><p>Les collections d’enseignement et de recherche de la bibliothèque de l’Université Laval rassemblent plus de un million d’artefacts d’intérêt scientifique, artistique et patrimonial. Elles sont aussi anciennes que l’université elle-même, dont l’origine remonte à la fondation du Séminaire de Québec en 1663.</p>
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Elles comprennent la collection de géologie-minéralogie, celles d’anthropologie et d’ethnologie, la collection des spécimens d’insectes ainsi que celle des invertébrés et vertébrés, l’Herbier et, depuis les années 1970, une collection d’œuvres d’art.</p>
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Les premières œuvres de cette collection d’œuvres d’art, souvent acquises au hasard d’expositions, sont destinées à l’aménagement des bureaux administratifs. Avec les années, plus de 2 500 réalisations signées par les professeurs de l’École des arts visuels de l’université viennent enrichir celle-ci. S’ajouteront par la suite des œuvres d’art public, des gravures des XVIII e et XIX e siècles ainsi que quelques œuvres d’art ancien.</p>
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« En 1989, la création d’un comité et la mise en place d’une politique régissant l’acquisition et la conservation des œuvres d’art modifient l’approche de l’Université en la subordonnant à des objectifs pédagogiques, esthétiques et de prestige. Cette politique assure la formation d’une collection cohérente illustrant les tendances artistiques et esthétiques des artistes de la région et reflétant les courants de l’art québécois*. »</p>
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C’est dans le cadre de cette politique que le comité suggère l’achat en 1992 de <em>Nature morte,</em> datée de 1958 et deux ans plus tard de trois autres œuvres sur papier. L’acquisition de ces quatre Daudelin cadre bien dans cette volonté de refléter les divers courants de l’art québécois tout en faisant une place à ses artistes majeurs.</p>
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Mais pourquoi des œuvres sur papier plutôt que des sculptures en ce qui a trait précisément à Charles Daudelin ? La réponse est simple : pour une question de conditions de conservation, les responsables des collections privilégient d’abord les œuvres sur papier de préférence non encadrées. Rappelons que, à l’exception des quelques œuvres exposées dans des bureaux, toutes les autres sont classées dans des réserves qui respectent des normes strictes de conservation.</p>
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Elles n’en restent pas moins accessibles en tout temps aux chercheurs et amateurs intéressés à prendre connaissance d’un corpus particulier. Des liens étroits ont d’autre part été tissés avec les musées afin de faire connaître la collection de la bibliothèque et de prêter des œuvres aux institutions qui pourraient se montrer intéressées.</p>
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* Extrait d’un texte signé par Gisèle Deschênes-Wagner tiré de <em>Dialogue avec l’histoire, Les collections de la Bibliothèque de l’Université Laval</em>, sous la direction de Silvie Delorme, Les Presses de l’Université Laval, 2008, p. 118.</p><BR><BR>